Les Alpes Françaises sont réputées pour leurs beaux paysages, leurs villages pittoresques et leurs sommets majestueux. Une destination de choix pour les amateurs d’aventures et de nature. Je suis partie faire un road trip dans cette région pendant plusieurs semaines, du Mercantour jusqu’en Savoie, et j’ai eu envie de partager mes coups de coeur dans cet article ! J’espère que ça vous donnera quelques idées d’itinéraires à découvrir que vous soyez en van, en 4×4 ou en sac à dos.

| Lac d’Allos

Voici l’un de mes lacs préférés : le lac d’Allos, situé dans le parc national du Mercantour. C’est un endroit facilement accessible où je suis allée bivouaquer deux fois. La première fois, c’était au début de l’été, et la deuxième fois, au début de l’automne. Et franchement, ma deuxième expérience a été la meilleure, car avec les couleurs des sapins, c’est juste magique. Pour rejoindre le lac, il faut suivre la route depuis Allos. Si jamais vous avez un véhicule de plus de 2,10 m, il faudra vous garer sur un parking bien plus bas que le départ de la randonnée, ce qui rajoutera pas mal de kilomètres. Sinon, vous pouvez continuer avec votre voiture ou votre van jusqu’au parking principal, qui est payant à certaines périodes de l’année.

Je suis arrivée en fin de journée, car je voulais bivouaquer au bord du lac avec ma tente. La montée ne dure que 45 minutes et n’est pas très difficile. Ça grimpe un peu, mais le dénivelé reste assez faible, donc c’est une randonnée facilement accessible pour les familles ou les non-sportifs. Ce qui est génial, c’est qu’on découvre le lac seulement à la fin de la randonnée, et l’effet de surprise est garanti.

Il y a un refuge si jamais vous voulez manger, boire un verre ou rester dormir au chaud, mais il est également possible de bivouaquer. Attention, sortez votre tente seulement entre 19h et 9h, ce sont les règles. N’oubliez pas de ne rien laisser derrière vous et soyez respectueux de la nature. Il y a plein d’endroits pour se poser. Personnellement, je me suis installée du côté du refuge en continuant un peu plus loin pour avoir la vue sur les pics montagneux qui avaient encore un peu de neige. Ce lieu est vraiment magique, et le fait de pouvoir y dormir tout en se sentant un peu seule au monde en fait un de mes endroits préférés dans les Alpes.

Une fois au lac, vous pouvez continuer à marcher car il y a différents sentiers pour prendre un peu plus de hauteur. N’hésitez donc pas à vous renseigner si vous voulez partir pour la journée. À l’automne, j’ai eu une nuit avec une bonne météo, mais au début de l’été, je n’ai pas eu de chance : c’était une période orageuse et il a plu toute la nuit. Faites donc attention à la météo avant d’y aller. Pour sortir de la vallée, vous avez le choix entre passer par le col d’Allos ou par le col des Champs. Les deux sont magnifiques mais vérifiez leur accessibilité avant de partir.

| Lac de serre Ponçon

Le lac de Serre-Ponçon est un autre endroit qui vaut le détour ! Situé au cœur des Alpes-de-Haute-Provence, c’est l’un des plus grands lacs artificiels d’Europe. Ce qui est super ici, c’est la couleur turquoise de l’eau, qui donne vraiment envie d’y nager (quand il fait assez chaud hein). On peut y faire plein d’activités : kayak, paddle, ou même juste se prélasser sur les plages. Les paysages aux alentours sont à couper le souffle, avec les montagnes en toile de fond. En plus, il y a plein de petites criques à explorer, parfaites pour un pique-nique tranquille. Au bord du lac, il y a des petits villages typiques comme Savines-le-Lac, où on peut profiter d’une ambiance relaxante après une journée d’aventure.

| Col de l’isoard

Depuis Embrun et pour rejoindre Briançon vous pouvez soit passer par la nationale, soit par le col de l’Isoard. Si vous avez le temps et qu’il est ouvert, je vous conseille vivement la deuxième option car les montagnes sont à nouveau magnifiques. Le col de l’Isoard est l’un des passages les plus célèbres et pittoresques des Alpes, culminant à 2 361 mètres d’altitude. Situé dans le massif des Écrins, il relie la vallée de la Durance à la vallée de l’Ubaye.

Sa route sinueuse offre des panoramas à couper le souffle sur les montagnes environnantes, les paysages alpins et les couleurs changeantes des prairies fleuries en été. C’est un passage prisé des cyclistes, notamment lors du Tour de France, où il est souvent un point clé pour les grimpeurs. En été, la route est ouverte et attire aussi bien les randonneurs que ceux qui souhaitent simplement profiter du paysage. Il y a plusieurs spots pour se garer sur le chemin et admirer les différentes vues panoramiques, et vous pouvez aussi en profiter pour aller au lac de l’Orceyrette. En hiver, il devient un lieu de randonnée en raquettes ou de ski de randonnée, offrant une toute autre facette de sa beauté alpine.

| Vallée de la Clarée & Les Écrins

La vallée de la Clarée est un vrai bijou caché des Hautes-Alpes ! Sauvage et préservée, elle est entourée par le massif des Écrins, offrant des paysages à couper le souffle avec ses sommets majestueux, ses prairies verdoyantes et ses rivières cristallines. Au cœur de cette vallée, on trouve le village de Névache, qui respire le charme montagnard avec ses maisons en bois et en pierre. C’est un super point de départ pour les randonnées. Prenez un moment pour explorer les différents sentiers qui mènent vers des lieux comme le lac de la Clarée ou la vallée de Navache, où la nature se révèle dans toute sa splendeur. En été, les couleurs fleurissent et en automne, les teintes dorées donnent une ambiance magique. Les amoureux de la montagne apprécieront la tranquillité des lieux, loin des foules.

Le massif des Écrins est l’un des plus beaux et majestueux des Alpes françaises et s’étend sur environ 1 500 km². Créé en 1973, c’est le plus grand parc national de France. Il abrite plusieurs sommets emblématiques, dont la Barre des Écrins, qui culmine à 4 102 mètres. Les Écrins sont connues pour leurs glaciers, leurs lacs alpins turquoise et leurs vallées profondes qui attirent aussi bien les randonneurs que les alpinistes. Les chemins de randonnée offrent une variété de niveaux de difficulté, des balades familiales aux ascensions techniques pour les alpinistes expérimentés. La vallée de la Romanche, par exemple, est très populaire pour ses balades, tout comme la vallée de Vallouise et la route des Grandes Alpes, qui permettent d’admirer des panoramas époustouflants.

| Col du Lautaret et du Galibier

Voici deux cols bien connus, surtout grâce au Tour de France, et je peux vous dire que leur réputation est bien fondée. D’abord, le col du Lautaret, depuis lequel on a une vue dégagée sur le nord du parc national des Écrins. Le brouillard s’est dissipé quand je suis arrivée là-haut, et j’étais vraiment scotchée par le paysage. Ensuite, j’ai continué mon chemin vers le col du Galibier. Avant de se lancer sur une route de col, il est toujours bon de vérifier son ouverture. En général, on peut trouver ces infos sur Internet ou sur les panneaux en bas des cols.

La route à travers les montagnes est magnifique. En arrivant là-haut depuis le Lautaret, il y a un refuge si besoin, mais aussi plusieurs places de parking le long de la montée où on peut s’arrêter pour admirer la vue ou même passer la nuit en véhicule. Une fois au sommet, il y a deux options : soit passer par le tunnel (en faisant attention aux restrictions de gabarit), soit prendre le chemin par le haut du col, qui n’est pas toujours ouvert. Quand on est là-haut, la vue est à nouveau incroyable, si le temps est de la partie. La descente de l’autre côté jusqu’à Valloire est un vrai régal. C’est assez compliqué de décrire la beauté des routes de montagne; il faut vraiment les voir de ses propres yeux pour comprendre à quel point chaque tournant nous réserve de nouvelles surprises !

| Col des encombres

Depuis Saint-Martin-de-la-Porte, on peut prendre une route qui grimpe jusqu’au parking de la Saussaz. J’ai découvert cet endroit totalement par hasard. Au départ, je suivais mon GPS pour traverser la vallée, mais en réalité, l’accès en voiture est impossible : c’est un cul-de-sac. Je suis vraiment contente d’être arrivée jusqu’ici. La route jusqu’à là-haut est goudronnée, mais assez étroite, et ça grimpe fort, donc je le déconseille avec un gros camping-car.

Depuis le parking, il y a plusieurs randonnées possibles. Pour ma part, j’ai choisie celle qui mène au col des Encombres. C’est environ 45 minutes de marche avec un peu de dénivelé, mais rien de fou, et la vue à 360 degrés là-haut vaut vraiment le coup. J’ai eu de la chance, car le temps était bien dégagé, et je pouvais apercevoir plusieurs sommets enneigés. Il est aussi possible de continuer vers le lac de la Montagnette, en comptant 45 minutes de marche supplémentaires, mais moi, je me suis posée au col et j’ai profité de ce moment en solo.

J’ai dormi avec le 4×4 sur le parking, où il n’y avait personne, et c’était clairement l’un des bivouacs en véhicule avec la vue la plus incroyable que j’ai pu faire. Le soir, le brouillard était bien présent, donc la surprise était totale au réveil : en ouvrant ma fenêtre, j’ai découvert cette vue incroyable depuis mon lit. Il y a plusieurs places pour se garer, mais très peu de spots à plat ; de mon côté, je me suis calée à côté de la table de pique nique, et c’était parfait. Honnêtement, si vous êtes dans la région en fin de journée, prenez le temps d’aller vous poser là-haut, car même si c’est un aller-retour, ça vaut vraiment le coup !

| Le col de l’Iserand et Val Cenis

J’aurai voulu continuer ma route en passant par le fameux col de l’Iserand mais malheureusement il était encore fermé (les dates d’ouvertures changent beaucoup selon les années car la neige n’est pas toujours la même là-haut). Si jamais vous y êtes à la bonne période, en plein été, foncez !

Le col de l’Isérand est un autre passage emblématique des Alpes, perché à 2 770 mètres d’altitude dans la région de Val Cenis. C’est le plus haut col routier de la Savoie et il offre des panoramas à couper le souffle sur les sommets environnants, y compris le majestueux Mont Pourri. La route sinueuse qui mène au col est un vrai régal pour les motards et les cyclistes, surtout pendant l’été, lorsque les paysages verdoyants contrastent avec les sommets enneigés. Val Cenis, quant à elle, est une destination populaire pour les amateurs de ski en hiver et de randonnée en été, avec de nombreux sentiers balisés et de superbes lacs alpins à explorer.

| Le cormet de roselend

Encore un endroit magnifique qui vaut vraiment le détour dans les Alpes : le Cormet de Roselend. Situé entre Bourg-Saint-Maurice et Beaufort, la route pour arriver jusqu’au col depuis Bourg est déjà superbe. Une fois là-haut, on aperçoit un plateau où coule une rivière, entourée par des sommets enneigés. Il y a plusieurs randonnées possibles à cet endroit, donc n’hésitez pas à faire des pauses pour profiter du paysage. En continuant la route, on arrive finalement en haut de la route qui descend vers le lac de barrage, et la vue est vraiment dingue ! Il y a quelques emplacements pour s’arrêter et prendre des photos, mais faites attention à toujours le faire de manière sécurisée pour éviter les accidents, surtout avec les motos et les vélos qui sont assez vulnérables face aux voitures.

Le barrage de Roselend est un impressionnant ouvrage qui alimente en eau le réseau hydroélectrique de la région. Il fait aussi partie des plus grands barrages de France. Il y a un parking où on peut se garer pour continuer à pied jusqu’au bord du lac. Attention, il est interdit de se baigner pour des raisons de sécurité, et la pêche est également réglementée. On trouve plusieurs logements autour du lac pour y passer la nuit.

Si jamais vous avez un véhicule aménagé, il y a différents spots possibles. Je vais vous en conseiller deux : le premier se trouve aux coordonnées GPS 45.682117, 6.611518 Il n’y a de la place que pour un ou deux véhicules maximum, mais la vue sur le lac et, si c’est dégagé, sur le Mont-Blanc est absolument magnifique. Petite info pratique : autour du lac, il n’y a pas ou très peu de réseau. Le deuxième spot se trouve plus au bord de l’eau GPS 45.69325, 6.632968 La vue est également très belle, mais vous risquez d’être avec d’autres véhicules, car c’est facilement accessible. Il y a pas mal de place pour environ une dizaine de véhicules, et les meilleurs emplacements sont au bord de l’eau pour profiter de la vue directement depuis votre véhicule. Ça peut être aussi l’occasion de faire des rencontres ; le soir où j’y étais, il y avait des camping-cars, mais aussi un couple en 4×4 et une autre fille seule en van.

Ensuite, je suis redescendue en direction de Beaufort, qui est célèbre pour son fromage savoyard au goût fruité et bien affiné. Puis j’ai décidé de continuer ma route à travers les montagnes en direction des Saisies. Pendant ce voyage à travers les Alpes, j’ai enchaîné les routes en épingle qui mènent toujours à des cols plus beaux les uns que les autres. En grimpant vers Les Saisies, on peut avoir une vue magnifique sur le Mont-Blanc. En hiver, c’est une chouette station familiale et en été, un excellent point de départ pour plusieurs balades à pied ou à vélo. Pour découvrir les environs, on peut notamment aller jusqu’au plan d’eau de la Lézette pour pique-niquer avec la vue sur le Mont-Blanc. Et si vous y êtes à la bonne période, c’est-à-dire en dehors de l’hiver et des mois de juillet/août, vous pouvez même accéder avec votre véhicule à un petit parking face au Mont-Blanc où vous pourrez rester pour la nuit : van ou 4×4, mais pas camping-car. J’ai adoré ce spot ! En continuant votre route, on peut descendre en direction de Megève, Saint-Gervais, puis vers la vallée de Chamonix.

| Lac blanc

Je voulais bivouaquer face au Mont-Blanc, et pour ça, il y a plusieurs randonnées possibles. J’ai choisi celle du lac Blanc, qui me faisait rêver depuis un bon moment déjà. Pour y grimper, on a plusieurs options. Les deux principales sont de partir du parking de la Flégère : soit en prenant la télécabine, soit en commençant directement à marcher. La télécabine permet de gagner 800 m de dénivelé et environ 4 km de marche, sachant qu’il y a encore presque autant à faire ensuite. Les horaires et les tarifs de la télécabine varient selon la saison, donc n’hésitez pas à vérifier l’info sur le site officiel. Pour moi, fin juin, le dernier départ pour monter et bivouaquer là-haut était à 16h45, et j’ai payé 23 € aller-retour.

À savoir, là-haut, il y a deux options : soit dormir au refuge du lac Blanc, soit faire du bivouac sauvage. Ce dernier est réglementé, et c’est une très bonne chose. Il est interdit de bivouaquer autour du lac Blanc, donc il faut descendre au lac de Chésery pour planter sa tente. Il est aussi obligatoire de s’enregistrer sur ce site avant de monter car il y a un nombre limité de tentes par nuit pour préserver cet espace protégé. C’est totalement gratuit de s’enregistrer et ça ne prend que trois minutes, donc faites-le pour respecter les règles ! En tout, une trentaine de tentes sont autorisées par nuit. Quand on s’enregistre, on sait exactement où on peut planter sa tente.

Le trajet en télécabine dure environ cinq minutes, et si le temps est dégagé, on a une vue magnifique sur le Mont-Blanc et l’Aiguille du Midi. Une fois là-haut, les panneaux indiquent le chemin du lac Blanc, comptez environ 1h45 pour l’atteindre. Il est possible de faire une boucle en commençant par le haut et le lac Blanc ou par le bas et le lac de Chésery. Si jamais vous bivouaquez en sauvage, je vous conseille de commencer par le haut et le lac Blanc, comme ça, vous n’aurez pas à remonter ensuite pour retourner à votre campement. Ça vous fera une belle boucle ! En commençant la randonnée par le haut, ça grimpe assez fort dès le début, alors prenez votre temps et allez-y à votre rythme.

Pensez à vérifier de temps en temps que vous êtes sur le bon chemin, car il y a plusieurs randonnées possibles dans le coin. Au bout d’une heure de marche, je suis tombée sur un bouquetin en plein milieu du chemin. Être partie en fin de journée a fait que je n’ai pas croisé trop de monde sur le chemin, mais sachez que c’est une randonnée assez connue, donc il y a des chances de croiser pas mal de personnes. Selon la période où vous y êtes, sur la dernière partie juste avant le lac, il peut encore y avoir des névés, ces plaques de neige qui n’ont pas encore fondu, donc faites bien attention.

Une fois arrivée là-haut, on découvre enfin le lac Blanc, un chemin permet d’en faire le tour et d’admirer toute sa beauté. Quand j’y étais fin juin, le lac était encore quasiment totalement recouvert de neige, mais ça dépend des années. Il y a plusieurs rochers sur lesquels on peut grimper pour avoir une chouette vue du lac avec le Mont-Blanc derrière, surtout si le temps est dégagé. N’hésitez pas à prendre votre temps, car les nuages vont et viennent tellement rapidement que le paysage change de visage en un rien de temps. Au refuge, on peut manger, boire un verre en terrasse ou rester dormir. Et si, comme moi, vous restez pour bivouaquer, continuez le chemin vers l’autre lac.

Pour aller vers Chesery il y a une grosse descente avec des marches en bois et un passage à l’échelle. Pour moi qui ai le vertige, ça s’est bien passé en y allant doucement. Par contre, faites attention, car la neige peut rendre le passage un peu dangereux selon les saisons. Il est autorisé de planter sa tente seulement entre 19 heures et 9 heures du matin, et il est totalement interdit de camper plusieurs jours avec son matériel à l’extérieur. Respectez ces règles, car c’est pour le bien de tous ! Il y a plusieurs spots autour du lac, plus ou moins plats. J’ai trouvé un coin assez plat rien que pour moi et au bout de cinq minutes, des bouquetins sont apparus et sont venus manger autour de ma tente, c’était vraiment magique !

J’ai passé une superbe nuit avec les bouquetins et le Mont-Blanc, tout ça depuis ma tente, c’était vraiment incroyable. Je pense que c’était clairement l’un des plus beaux bivouacs que j’ai pu faire en montagne. Si vous avez de la chance et que le temps est dégagé, surtout prenez le temps d’être face au Mont-Blanc pour observer le coucher du soleil, car les couleurs sur les sommets peuvent être absolument magnifiques. D’ailleurs, c’est la même chose pour le lever du soleil !

| Sixt fer a cheval

Voilà où je voulais aller depuis pas mal de temps, tout simplement parce que le nom incite au voyage : la randonnée du Bout du Monde. Cette rando est accessible environ de mai à septembre, alors n’oubliez pas de vérifier l’ouverture avant d’y aller. Une fois le village passé, il vous reste encore quelques kilomètres pour arriver au parking du cirque. Il y a un premier parking gratuit, mais il nécessite 30 minutes de marche pour rejoindre le début de la balade. Sinon, vous avez le parking payant, qui coûte 7€ pour les voitures et 10€ pour les camping-cars. Il n’est payant qu’à certaines horaires de la journée ! Donc, si comme moi, vous arrivez en fin de journée pour faire la balade, même en plein été, vous pourriez avoir droit au parking gratuit. D’ailleurs, si vous avez un van, vous pouvez passer la nuit sur le parking en arrivant en fin d’après-midi ; pour le retour, la barrière n’est que dans un sens, donc pas de souci !

Il y a pas mal de places de parking, mais en pleine saison et surtout par beau temps, il peut y avoir beaucoup de monde sur la randonnée. Comptez environ 1h30 de marche pour aller au « Bout du Monde », c’est vraiment accessible à tous. C’est plus une balade qu’une vraie randonnée, avec très peu de dénivelé. La plupart du chemin est totalement plat, ce qui le rend très facile d’accès pour les familles, les enfants ou ceux qui ne sont pas très sportifs. Dès l’arrivée au parking, on voit à quel point c’est beau ; pensez à lever la tête et à regarder ce qu’il y a autour de vous. Selon la saison et la météo, vous pourrez voir quelques cascades, ou comme moi, des dizaines d’entre elles autour de vous.

La balade se fait à travers la forêt le long de la rivière, et quand on aperçoit le cirque face à nous, c’est vraiment magique. Comptez à peu près 1h30 et 4,5 kilomètres de marche pour atteindre le Bout du Monde. Seule la fin du chemin commence à grimper légèrement, mais ce n’est vraiment rien de fou. En chemin, vous verrez toutes les cascades, notamment celle de la Vogealle, que l’on aperçoit seulement au dernier moment et qui peut avoir un très fort débit. Une fois arrivé au bout du cirque, on est vraiment entouré de sommets et de cascades, et on se sent clairement tout petit.

Pour les plus sportifs, il est possible de continuer jusqu’à un refuge et d’explorer d’autres chemins pour prendre un peu de hauteur et observer le cirque d’une manière différente. Le chemin du retour se fait sur le même tracé, mais vous pouvez changer de côté à certains moments et être soit sur la rive droite, soit sur la rive gauche. Au niveau du parking, il y a des toilettes accessibles et aussi un restaurant si vous souhaitez manger un morceau ou boire un verre. Mon conseil, c’est de faire cette marche l’après-midi ou, encore mieux, en fin de journée pour avoir le soleil dans le dos et même observer le coucher du soleil avec de belles lumières. En matinée, vous risquez d’avoir le soleil face à vous, et le contre-jour peut être gênant. C’est vraiment un superbe endroit à découvrir.

J’espère qu’avec ces quelques idées d’itinéraires, randonnées et bivouacs vous aurez de quoi planifier un chouette road trip dans les Alpes françaises. D’ailleurs, vous pouvez refaire le même tracé à chaque saison et vous découvrirez une atmosphère complètement différente à chaque fois ! Profitez bien des montagnes et surtout, prenez en soin 🙂