Vous l’avez peut-être vu passer et si ce n’est pas le cas, voici une séance obligatoire de rattrapage sur le mouvement We Are The Orca. En Colombie Britannique, partie ouest du Canada, se trouve une communauté d’orques, surnommées « les résidentes du sud« . Dans le monde, on retrouve des orques dans quasi tous les océans et les mers, avec la plus grand concentration dans les eaux de l’Antarctique. Mais les résidentes du sud, elles, commencent à s’éteindre les unes après les autres. Voici un petit article pour vous informer sur cette situation.
| Plus que 75 orques.. ou presque
Le recensement des orques résidentes du sud dénombrait 75 individus, jusqu’à il y a peu (en 2018). Une petite orque d’à peine 3 ans, nommée Scarlet, vient tout juste de mourir dans les eaux Canadiennes. Sa mère s’est affamée pour pouvoir la nourrir, mais ça n’a pas suffit pour permettre à son petit organisme de se développer correctement. Cet été, l’orque Tahlequah a perdu son nouveau bébé juste après sa naissance.
La maman n’a pas supporté cette perte et a trainé le corps de son bébé mort pendant 17 jours avant de finalement lâcher prise. Cette triste nouvelle qui a été grandement relayée, montre une fois de plus que depuis trois ans, aucun bébé orque n’a survécu après sa naissance dans la mer des Salish, cette voie navigable du sud de Seattle aux USA jusqu’au nord de Vancouver au Canada.
| Des orques qui meurent de faim
Cette rapide disparition des orques n’est pas un hasard, elle est directement liée à la disparition d’une autre espèce : le saumon quinnat, qui représente 50% de leur nourriture. Les orques ne peuvent plus se nourrir comme il faut et protéger leur progéniture, bien trop faible pour survivre par la suite. Alors pourquoi les saumons disparaissent à leur tour ? Car quatre barrages les empêchent de remonter la rivière Snake, où 50% de la population réside, pour se reproduire et ainsi faire vivre la chaîne alimentaire naturellement. Le plus rageant, c’est que ces barrages là ne sont même plus en fonction depuis trois ans. Ils ne sont ni utilisés, ni détruits.
| Des animaux très sensibles pour survivre
En plus de voir leur nourriture diminuer chaque jour, l’homme lui-même empêche le bon fonctionnement des Orques à cause de la pollution sonore. Si les navires passant dans les eaux où résident ces animaux ont des pics d’émissions sonores assez basses (50Hz), on apprend finalement que dans un rayon de 3km, les hautes fréquences, supérieures à 10 000Hz, restent considérables. Problème? 10 000 Hz est la fréquence que les Orques utilisent pour communiquer entre elles et chasser.
Chaque année, près de 11 000 cargos circulent près des orques résidentes du sud. Comme si ce n’était déjà pas assez, le gouvernement canadien veut agrandir la « Trans Mountain Pipeline« , ce réseau de tuyaux mesurant plusieurs centaines de kilomètres et transportant du pétrole depuis l’Alberta jusqu’à la côte de la Colombie Britannique. Cet agrandissement provoquerait un trafic maritime multiplié par 7, condamnant quasi inévitablement le sort des orques.
| We Are The Orca, un mouvement mené par des influenceurs
Les Orques ne peuvent pas se plaindre et faire bouger les choses, mais les humains peuvent le faire pour elles. C’est pour ça qu’un collectif d’influenceurs s’est déplacé sur place, en Colombie Britannique, pour agir et sensibiliser le grand public avec We Are The Orca. Les blogueurs voyage Bruno Maltor de Votre Tour du Monde et Morgane Trussardi de Little Gypsy, les youtubeurs Léa Camilleri et Le Grand JD, le photographe FabWildPix, la reporter Marie Wild et la réalisatrice Clara Domas de TakeALupus.
Pendant une semaine, ces influenceurs ont bombardé les réseaux sociaux du #WeAreTheOrca, expliquant chaque jour une problématique et une solution possible, pour faire évoluer la situation à grande échelle. Les influenceurs sont connus pour avoir ce pouvoir de faire passer un message à des milliers de personnes qui les suivent. Dans certains cas comme celui là, ils utilisent ce « pouvoir » pour de bonnes causes. Vous pouvez retrouver tous ces influenceurs engagés sur les réseaux sociaux :
- Bruno Maltor : Instagram – Facebook – Blog
- Little Gypsy : Instagram – Facebook – Blog
- Léa Camilleri : Instagram – Facebook – Youtube
- Le Grand JD : Instagram – Facebook – Youtube
- FabWildPix : Instagram – Youtube
- Marie Wild : Instagram – Facebook
- Clara Domas : Instagram
| Alors que faire ?
Savoir est déjà un grand pas en avant ! Mais on peut, tous ensemble, faire bien plus que ça. Pour contrer l’agrandissement de la Pipeline, vous pouvez signer cette pétition. La mis en place de la Pipeline a déjà été retardée grâce à la mobilisation des gens, c’est donc possible d’agir ! Pour aider les orques à ne pas mourir de faim, vous pouvez signer cette autre pétition, visant à détruire les barrages qui ne sont plus en activité et empêchent les saumons de se reproduire. Enfin, les influenceurs viennent de mettre une cagnotte en ligne sur le site GoFundMe pour financer la continuité de ce mouvement sur place (toutes les infos sont sur la fiche de présentation de la cagnotte).
Vous pouvez aussi visualiser cette vidéo pour avoir un résumé de la situation et du mouvement :
Maintenant que vous avez toutes les informations, vous ne pourrez plus dire que vous ne saviez pas! Alors tous ensemble, agissons pour les orques
#WE ARE THE ORCA
Merci à toi de relayer l’info c’est tellement important ! Il faut que tout le monde se soutienne pour continuer la lutte ! Les orques en on besoin ! Cet article est parfait et récapitule tout ce dont on a besoin pour savoir ce qui se passe et quoi faire ! Merci !!! #WeAreTheOrca 💙🐋
Merci !! #WeAreTheOrca
MERCI <3
🙏🙏🐳🐳
please destroy the dams and save the orcas